8 mars : une journée pour les droits de TOUTES les femmes, sans exception

Il est encore trop fréquent de voir des personnes confondre le 8 mars avec la simple célébration de la femme. Or, cette journée n’est pas dédiée à "la femme" en tant que concept, mais bien à la défense et à la reconnaissance des droits des femmes, partout dans le monde. 

En cette Journée internationale des droits des femmes, il est primordial de souligner que les femmes ne jouissent pas de la même égalité que les hommes, et qu’il est plus que jamais nécessaire de poursuivre la lutte contre les inégalités de genre. 

À l’échelle mondiale comme locale, les disparités persistent. Voici quelques faits marquants qui témoignent de la réalité des droits des femmes et qui permettent de mieux comprendre l’urgence d’agir. 

• Éducation : En 2024, 119 millions de filles à travers le monde ne sont toujours pas scolarisées. Ce chiffre est particulièrement inquiétant dans les zones de conflit, où près d’un quart des filles privées d’éducation vivent dans des environnements instables, entravant ainsi leur développement personnel et professionnel. 

• Écart salarial : Même dans des pays développés comme la Belgique, les inégalités économiques persistent. En 2022, les femmes y gagnaient toujours 5% de moins que les hommes pour des emplois similaires, un écart qui démontre que l'égalité salariale reste un objectif encore lointain. 

• Entrepreneuriat : Le monde de l’entreprenariat n’est pas en reste. Les femmes rencontrent davantage d’obstacles pour créer et développer leurs entreprises. En effet, elles ont moins d’opportunités que leurs homologues masculins et doivent souvent surmonter des barrières culturelles, financières et sociales plus importantes. 

• Accès à Internet : Dans une société de plus en plus numérique, 37% des femmes dans le monde n’ont toujours pas accès à Internet. Ce manque d'accès constitue un frein à leur autonomie et à leur inclusion dans l'économie numérique mondiale. 

• STEM : Dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), bien que des progrès aient été réalisés, la représentation féminine reste faible. En 2020, la proportion de femmes diplômées en STEM a légèrement augmenté, passant de 7,5 à 8,4 pour 1 000 jeunes de 20 à 29 ans. Cette tendance est prometteuse, mais il reste encore des efforts à fournir pour ouvrir pleinement la voie des STEM aux femmes et favoriser leur réussite dans ces domaines. 

Ces chiffres rappellent que la lutte pour l’égalité des droits des femmes est loin d’être terminée. Ils soulignent la nécessité de continuer à sensibiliser, à agir et à mettre en place des politiques publiques ambitieuses pour réduire ces inégalités, à la fois globalement et localement.

En tant que Députée de l'égalité des chances, je m'engage à œuvrer dans cette direction pour garantir un avenir plus équitable pour toutes et tous.